À propos

Il y a maintenant près de 30 ans, plusieurs intervenants du milieu amorcèrent une réflexion sur le manque d’infrastructures en loisir communautaire, culturel et sportif dans le quartier Sainte-Marie.

Certaines approches furent alors tentées auprès d’institutions financières dans le but de mettre en œuvre un projet qui comblerait à la fois le manque d’infrastructures récréatives et un besoin pressant de nouveaux logements sociaux pour desservir la population du quartier Sainte-Marie. Ces efforts ne donnèrent malheureusement pas les résultats escomptés. L’idée était cependant lancée et elle fit son chemin, si bien que quelques années plus tard, le projet de centre récréatif pour le quartier Sainte-Marie fut repris par les autorités municipales.

En septembre 1994, la Ville de Montréal commença la construction du nouveau centre sportif, culturel et communautaire de Sainte-Marie, centre qui porte maintenant le nom d’un ancien député de la circonscription fédérale Laurier-Sainte-Marie, M. Jean-Claude Malépart. Construit au coût de 10 millions de dollars et entièrement financé par la Ville de Montréal, qui a alors confié la gestion de l’offre de service en sport et loisir à un organisme à but non lucratif formé de bénévoles du quartier, la Corporation du Centre Jean-Claude-Malépart.

L’installation « Centre Jean-Claude-Malépart » a été inaugurée le 29 août 1996 en présence du maire de la Ville de Montréal, M. Pierre Bourque, qui lors de l’évènement, a souligné l’importance de ce nouveau centre pour la population du quartier. « Les résidents du quartier, et particulièrement les jeunes, auront maintenant un endroit où partager des expériences positives, où la vie de quartier pourra se vivre au rythme de la famille », avait alors indiqué M. Bourque.

Quelques semaines plus tard, la Corporation du centre Jean-Claude-Malépart offrait une première programmation et procédait à ses premières inscriptions. Moins d’un mois et demi plus tard, le centre comptait plus de 1600 membres dont près de 60% ont alors moins de 18 ans.

Ce départ fulgurant prouve, sans le moindre doute, qu’un besoin essentiel pour la population du quartier venait enfin d’être comblé.